Ce stage devrait avoir lieu en DES1. Selon les terrains de stages disponibles des dérogations sont à prévoir. Ce stage devra être choisi précocement dans le cursus s’il n’a pu être effectué en phase socle.
Il se fait au sein d’une USEA (Unité de Soins et d’Enseignement Ambulatoire) constituée d’au- moins deux maîtres de stages des Universités, agréés par l’ARS après avis favorables du coordonnateur. Le schéma à au-moins deux enseignants a la préférence du DMG pour des raisons pédagogiques. (A titre dérogatoire en cas de force majeure, le coordonnateur pourra autoriser la poursuite du stage auprès d’un seul maître de stage)
L’USEA peut être mise au choix en accord avec le DMG et l’ARS.
Les MSU sont des médecins généralistes formés à la pédagogie, habilités par le DMG et agréés par l’ARS.
Pour chaque USEA, l’un des enseignants est référent et a pour mission d’évaluer périodiquement les compétences de l’interne en lien avec les autres MSU de l’USEA. En cas de difficulté il avisera sans délai le coordonnateur du DES de médecine générale.
Dès son affectation connue (dans les trois jours ouvrables), l’interne doit prendre contact avec tous les MSU de son stage et avec les responsables des structures extrahospitalières qui vont l’accueillir, afin de convenir d’un éventuel entretien dans les meilleurs délais.
Emploi du temps hebdomadaire (total de 10 demi-journées) : un tableau présentant l’emploi du temps de l’interne devra être complété avec les tampons et signatures des MSU concernés (cf. Annexe V). L’emploi du temps doit mentionner 8 demi-journées auprès des MSU en consultations ou en visites à domicile ;
Le DMG encourage la réalisation de demi-journées auprès des professionnels de santé de proximité avec lesquels travaillent leurs maitres de stage. De nombreuses professions sont concernées : dentiste, pharmacien, sage-femme et tous les auxiliaires paramédicaux (infirmier, kinésithérapeute, podologue, orthophoniste, opticien, orthoptiste, diététicien, etc.). Une convention doit cependant être signée avec chaque professionnel afin de garantir la couverture assurantielle de l’interne. La participation à la formation proposée par l’Assurance Maladie est vivement recommandée.
- 2 demi-journées réservées à la formation et à la recherche.
Il est préférable de répartir les journées au cours de la semaine plutôt que de faire un stage trimestriel chez l’un puis chez l’autre. Cette dernière pratique ne peut être qu’exceptionnelle et soumise à l’accord du coordonnateur.
Des gardes hospitalières sont possibles pendant le stage ambulatoire de niveau 1 ou le SASPAS, sous réserve que la durée du stage chez le praticien soit suffisante et qu’il ne soit pas amputé par les repos de sécurité. Ces derniers pourront être pris le samedi pour une garde de nuit du vendredi, le dimanche pour une garde de nuit le samedi.
Les congés de l’interne sont pris préférentiellement en même temps que ceux des MSU, si possible trois semaines en été et deux semaines en hiver.
L’interne n’a pas le droit de remplacer son MSU (congés, etc.) pendant la durée du stage. Si le maître de stage s’absente (congés, maladie, etc.), l’interne cesse son activité auprès de la patientèle et sur le cabinet concerné.
Le stage est divisé en trois phases pédagogiques de durée inégale :
- Une phase d’observation pure, la plus courte possible et de moins de quatre semaines ;
- Une phase en supervision directe en implication progressive, amenant à la troisième phase qui évolue vers l’autonomie ;
- Une phase d’autonomie avec supervision indirecte,
Cette dernière phase est possible mais pas obligatoire pour la validation du stage.
En dehors de la phase d’autonomie, l’interne ne peut pas assurer une consultation parallèle à l’enseignant. En phase d’autonomie, l’interne doit effectuer seul en moyenne deux actes journaliers. Une supervision indirecte est alors effectuée.
Un interne ne peut exercer en autonomie dans un cabinet médical s’il n’est pas sous la supervision effective d’un MSU ; un autre médecin, associé ou remplaçant, non MSU, ne peut pas superviser l’interne. La phase de mise en autonomie complète lors du stage de niveau 1 débute à partir du 4e mois de stage ; elle n’est pas autorisée dans les deux premiers mois (Toute dérive doit être signalée au DMG.)
Lors du semestre du stage chez le praticien, vous devez participer à des séances de groupe d’échange de pratique (GEP) organisées pour analyser les consultations qui ont été sources de difficultés. (Cf. Chapitre Enseignement théorique)
Stage en structure extra-hospitalière :
Celles-ci sont couplées avec l’USEA. Le même cheminement en trois phases successives (observation, supervision directe, autonomie avec supervision indirecte) est envisageable. Les responsables de l’accueil évalueront le stage avec l’interne. Une fiche d’évaluation sera transmise au référent des terrains de stage et au coordonnateur et versée au dossier de l’interne. Un stage en structure extrahospitalière non validé peut compromettre la validation du stage dans son ensemble.